Il y a quelques temps, une amie me disait « La connaissance divise ». Il est certain que la « connaissance du bien et du mal » a apporté la division et le malheur, mais ce n’est pas de celle-ci dont je veux vous parler aujourd’hui, mais plutôt de la connaissance de la Parole de D.ieu et ses applications dans les domaines de la connaissance humaine.
La connaissance ne devrait pourtant pas diviser, car elle devrait, en toute logique être la connaissance de la vérité, et donc solidement s’appuyer sur la Parole de D.ieu. Elle devrait au contraire unifier les personnes derrière elle. Par contre, force est de constater que la pseudo-connaissance divise, sinon il n’y aurait pas autant de partis politiques et de religions pour ne citer que ceux-ci
Le problème est que souvent les personnes pensent avoir la connaissance, et bien entendu leur connaissance « est la vérité ». Nous écarterons de ce débat la fausse connaissance utilisée pour tromper autrui qui n’est qu’une forme élaborée du mensonge. Non, nous parlons ici de la connaissance acquise par chacun honnêtement.
Un des problèmes de la connaissance personnelle, est qu’elle est tributaire de sa source et du vécu de la personne qui en fait l’acquisition. Lorsque nous acquérons une connaissance de la Parole de D.ieu, nous sommes tributaires de la source utilisée et de sa traduction. Or la Parole de D.ieu, la Bible, nous a été transmise par diverses sources et à travers des traductions. Concernant les sources, il y a essentiellement la Bible des Septantes, la Bible hébraïque et aussi les versions Ethiopienne, Arménienne et de Shem Tov. Le problème est qu’elles ne concordent pas toujours. De plus, il y a de multiples versions pour les traductions, certaines étant moins fiables que d’autres.
La culture et le vécu de chacun vont également entrer en jeu dans la formation de sa connaissance personnelle. Pour ma part, j’ai dû laisser de côté bien des certitudes que je considérais comme véritables. Même si nos parents, notre entourage, sont en général fiables, il est à noter que concernant la foi et la connaissance de la vérité, cette fiabilité est souvent inversement épaisse à la culture et la religion familiale. En conséquence, il devient absolument nécessaire de rechercher la connaissance dans l’étude de la Parole de D.ieu, en faisant abstraction de toute idée préconçue.
Souvent la Parole s’explique par la Parole Elle-même, c-a-d qu’il convient de trouver des passages similaires ou parlant de sujets similaires pour obtenir la signification exacte du passage. Si l’incompréhension subsiste alors, utilisez des version et traductions différentes. Les versions les plus fiables étant celles des Septantes, et la version Shem Tov pour l’évangile de Mathieu. Si quelque chose vous parait étrange dans la Parole, alors demandez à D.ieu de vous ouvrir à la vraie connaissance, mais en fait il aurait fallu commencer par là. A noter également, comme le signale Daniel, certains passages restent cryptés et ne s’ouvriront à la connaissance que dans les temps de la fin. Ayons donc aussi l’humilité d’accepter de ne pas tout comprendre, et si nous avons une « idée », elle reste une interprétation et non la vérité.
Ne cherchons pas à imposer coûte que coûte nos idées. Je discutais honnêtement avec une personne un jour. Nous n’étions pas d’accord, j’exposais mes arguments et lui les siens. J’essayais de comprendre son point de vue et donnais alors d’autres arguments, jusqu’au moment où je me suis aperçu que cette personne ne souhaitait pas dialoguer et confronter les idées honnêtement, mais qu’elle cherchait à avoir raison à tout prix. Sa tactique était de ne jamais répondre à un argument valable, mais de se focaliser sur un détail pour m’entrainer sur un autre puis un second et ainsi de suite. De plus, j’avais laissé à cette personne suffisamment de détails et de références pour qu’elle puisse vérifier mes dires. Je la revis plus tard, et encore les mêmes échanges et l’utilisation par cette personne de la même tactique. Je lui faisais remarquer son manque de rigueur dans la recherche de la vérité, et arrêtais alors la conversation en lui indiquant qu’elle ne cherchait pas un vrai dialogue et qu’elle n’avait nullement vérifié mes dires, qu’elle reprenait ses faux arguments et que nous étions partis pour une discussion stérile et sans fin. Je pense que j’avais dialogué trop longtemps avec cette personne qui voulait avoir absolument raison. Il vaut mieux être plus sage et ne discuter qu’avec des personnes qui veulent réellement échanger. Ceci dit, depuis elle a changé d’attitude vérifie mes arguments et la discussion devient possible.
La vraie connaissance accueillie avec sincérité ne divise pas, seule la pseudo-connaissance ou l’orgueil d’imposer son point de vue divise.
Par ailleurs, bien entendu beaucoup de sujets sont passionnants et le sont même encore plus au regard de la Parole de D.ieu : la création, l’histoire humaine, la science, l’eschatologie , etc… Cependant attention à ne pas s’intéresser à ces choses au détriment de la charité, de l’amour d’autrui et de l’annonce de la Bonne Nouvelle. Sachez bien qu’aucune religion ne sauve l’âme. Seul le sacrifice de Yéhoshoua (Jésus) et la reconnaissance de Celui-ci en tant que Messie et Fils de D.ieu, permet d’accéder au salut, qui est un don gratuit de D.ieu