Finkielkraut sur l’affaire Sarah Halimi : Je n’ai pas voulu tout de suite parler de cette affaire, même le CRIF nous mettait en garde contre le risque de rependre de fausses rumeurs »,
Je n’ai pas voulu tout de suite parler de cette affaire parce que je n’étais pas sûr (du caractère antisémite de cette affaire, ndlr) et même le CRIF nous mettait en garde contre le risque de rependre de fausses rumeurs », a expliqué le philosophe.
Dans la nuit du 3 au 4 avril, Kada Traoré, un Musulman de 27 ans, est entré à 4 heures du matin chez Mme Halimi par le balcon, l’a torturée, a clamé des sourates du Coran et crié Allah Akbar à plusieurs reprises.
« Nous avons un problème en France, nous avons une forme d’antisémitisme que la bien-pensance adore détester: celui de l’extrême droite. Et un antisémitisme qu’on veut surtout ne pas voir », a-t-il souligné faisant allusion à ce « nouvel antisémitisme qui dure déjà depuis plus de vingt ans ».
« L’antisémitisme d’hier ne doit pas servir à dissimuler l’antisémitisme d’aujourd’hui. Il faut absolument regarder la réalité en face et voir aussi ce qui se passe aujourd’hui à Belleville (…) Comment s’y sentent les Juifs et comment s’y sentent les Français d’origine française… Tout cela nécessite une analyse et peut être enfin une politique adaptée », a indiqué le philosophe. (…)